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L'Hypnothérapie

L'Hypnothérapie

“ La question n’est pas : que peut-on faire de particulier avec l’hypnose ? Mais : comment peut-on utiliser l’hypnose pour faire ce que l’on veut faire ? ”

Richard Bandler


“ Vous savez, mais vous ne savez pas que vous savez. ”

Milton Erickson


C’est une méthode non dirigiste à l’instar de l’hypnose de spectacle . Nous parlons ici d'hypnose thérapeutique.
L’hypnose permet de remplacer des schémas limitants par d’autres plus aidants, comme lorsque l’on veut reprogrammer un ordinateur, afin de repartir avec de meilleures données, de nouvelles capacités.
Cet état modifié de conscience est un état naturel que chacun expérimente régulièrement dans sa vie. Il est présent quand nous nous trouvons entre un état d’éveil et un état de sommeil, ou bien quand nous nous laissons absorber par une rêverie, un paysage, un tableau ou quand nous faisons deux choses en même temps quand par exemple nous conduisons une voiture avec nos réflexes et quand, en même temps, nous pensons à autre chose.
L’état modifié de conscience est un voyage, un aller et retour entre la conscience et l’inconscient.
Le langage hypnotique agit en profondeur et court-circuite le mental. Il permet à la personne d’orienter son attention vers un but spécifique et d’aller puiser dans son inconscient de nouvelles ressources, de nouvelles compétences pour répondre à ses questions, à ses difficultés.
L’inconscient apprend très vite et intègre aussitôt cette nouvelle façon de faire.
Le seul pouvoir du praticien est de mettre sa technique, son talent et sa motivation à votre disposition, pour vous permettre d’accéder aux immenses ressources de votre subconscient, pour que vous les utilisiez comme bon vous semble, à condition que vous le vouliez et que ce soit bon pour vous.
En hypnose, le thérapeute n’est qu’un guide qui va permettre à la personne de mobiliser toutes ses ressources inconscientes pour changer.


En savoir plus ...


Tout le monde est réceptif à l’hypnose dans la mesure où c’est un état naturel.


L’hypnose s’adresse à toute personne ayant envie de procéder à des changements dans sa vie : adultes, adolescents, enfants (à partir de 7 ans). Tout le monde est réceptif à l’hypnose, de 7 ans à plus de 100 ans. Pour les mineurs, un accord des parents sera demandé.

SI UN TROUBLE OU UNE MALADIE SURVIENT, CE N’EST PAS POUR RIEN :
UNE PARTIE DE VOUS A QUELQUE CHOSE A DIRE …
« FAITES CONFIANCE A VOTRE INCONSCIENT »



Comme dans tout travail que vous pouvez engager sur vous-même, il y a une réalité incontournable : la nécessité de vous impliquer dans le processus du changement.
C’est un travail d’équipe entre vous-même (en tant que héros de votre propre histoire), et le thérapeute (en tant que guide au cœur de votre voyage thérapeutique).
Toute démarche personnelle demande “qu’on y croit”, dans le sens “qu’on s’y implique”.
Si vous souhaitez que votre démarche aboutisse, vous devez “y croire”, dans le sens de vous “y impliquer”.

“Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas se battre pour de l’ancien.” - Dan MILLMAN


Si vous frappez à ma porte d’hypnothérapeute, je considère que vous êtes prêt à vous investir dans votre démarche.
Si vous êtes dubitatif parce que vous ne connaissez pas cette méthode, rassurez-vous : ce sera l’opportunité de la découvrir et je serai ravie de vous guider pas à pas !
Si vous avez une véritable réticence à l’hypnose, je vous recommande de vous orienter vers une autre méthode avec laquelle vous seriez à l’aise et qui vous parlerait mieux. Si vous avez simplement des doutes parce que vous n’avez jamais fait d’hypnose, mais que vous souhaitez connaître cette discipline, alors rassurez-vous, je vous la ferai découvrir en toute sécurité, à votre rythme, et avec beaucoup de respect.
Il n’y a pas de contre-indications à l’hypnose comme il y aurait des contre-indications à un médicament et tout le monde peut bénéficier de l’hypnose.
Néanmoins, elle ne convient pas aux personnes souffrant de troubles psychotiques (telle que la schizophrénie) parce que le délire en phase active empêche toute communication et tout travail à partir du monde interne de la personne.

Pour ma part, je choisis de ne pas accompagner les personnes présentant ce type de pathologies, quel que soit le succès thérapeutique de leur traitement : si c’est votre cas, je vous invite à vous adresser à votre équipe soignante, ou à vous diriger vers un psychiatre pratiquant l’hypnose dans une institution pluridisciplinaire.
L’hypnose Ericksonienne ne peut en aucun cas se substituer à un traitement médical.

Contrairement à ce que l’hypnose de spectacle laisse à penser, vous restez totalement maître de vous-même, puisque votre coopération est essentielle à la bonne marche de de la séance. L’hypnose peut être perçue comme une songerie éveillée, une méditation guidée, une pause de détente absolue, durant laquelle une seule chose à faire pour vous : lâcher prise… vous délasser… mettre votre cerveau en pause… éventuellement vous endormir légèrement et laisser ma voix vous accompagner…
Vous êtes toujours conscient de ce qui se passe dans la pièce et votre environnement, mais vous êtes détendu et relaxé et en général dans un état très agréable.
Ainsi, même si d’un point de vue extérieur, une personne sous hypnose paraît “endormie” (puisque le plus souvent les yeux sont clos) de nombreux processus s’effectuent dans l’esprit, qui est loin d’être inactif lors de cet état (à l’image du sommeil paradoxal).
Aucune hypnose n’est la même suivant les personnes. Les sensations sont différentes (certains vont ressentir des chaleurs, des tremblements, certains vont visualiser, d’autres ne verront rien). Chaque expérience est unique. Tout dépend si la personne est plutôt visuelle, auditive, tactile…
On considère que 15 min d'hypnose équivaut à 3h de sommeil.

L’hypnose est de plus en plus couramment utilisée aujourd’hui et il existe à ce jour près de 13000 articles scientifiques relatant des possibilités de cette discipline, qui est d’ailleurs utilisée de plus en plus fréquemment dans les institutions et hôpitaux, essentiellement dans le cadre de la gestion de la douleur et de l’analgésie (anesthésie).
Dans tous les cas l’hypnose ne se substitue pas à la médecine et il convient de continuer tout traitement médical.

Le champ d’applications de l’Hypnose est très vaste et permet de traiter de nombreuses problématiques. En voici quelques-unes :
Vous souhaitez changer un comportement inadéquat ?
(tabagisme, troubles alimentaires, habitudes dérangeantes…)
Vous avez besoin d'être accompagné pour mieux passer un cap ou un évènement de votre vie ?
(séparation, deuil, retraite, Burn out, traumatismes anciens ou récents, changement de travail, déménagement…)
Vous avez besoin d'apprivoiser vos émotions?
(stress, l’angoisse et l’anxiété, peur, phobies, colère, préparation aux examens, prise de parole en public, améliorer des performances, améliorer sa concentration, manque de confiance en soi, estime de soi, impression de rejet, abandon, …)
Vous voulez améliorer un état et mieux vivre avec?
(troubles du sommeil, douleurs chroniques, migraines, mieux appréhender la maladie et les traitements médicamenteux…)
Vous voulez vous offrir une parenthèse détente?
(Séance d'hypnose dédiée à la relaxation physique et mentale - invitation au voyage intérieur et à l'évasion...)
Pour en savoir un peu plus ...

Le motif qui vous amène vers l’hypnose n’apparaît pas dans cette liste ? Je vous propose, soit de remplir le formulaire de prise de rendez-vous ci-dessous en m’expliquant votre demande dans l’encart dédié, soit de me contacter directement. Je vous dirai alors si je suis la bonne thérapeute pour vous accompagner.

L'état de transe hypnotique est un état très facile d'accès pour les enfants. En effet ceux- ci l'alternent dans leur journée à travers leurs jeux, leurs histoires, leurs rêves, ils y ont donc plus facilement accès car cet état est encore bien ancré en eux.
Travailler avec l'hypnose facilite le travail en profondeur et de façon ludique. L'enfant est invité à voyager dans son imaginaire, afin d'aller trouver les réponses et les ressources nécessaires à la résolution de sa problématique.
Votre enfant, votre adolescent rencontre des difficultés et vous vous sentez impuissant face à cette situation ? L’hypnose est indiquée pour :
  • Augmenter sa confiance en soi
  • Résoudre des problèmes de sommeil
  • Calmer le stress et l'anxiété
  • Gérer les émotions telles que la colère, la tristesse, la culpabilité
  • Favoriser des relations apaisées entre frères et sœurs, camarades de classe
  • Se libérer d'un évènement traumatique
  • Retrouver sa place à la suite de harcèlement scolaire
  • Phobie
  • etc ...
La première partie de la séance est souvent réalisée en présence du parent, sauf si l'enfant ne le souhaite pas. Puis, lors de la séance d’hypnose proprement dite, l’enfant ou l’adolescent est seul avec l'hypnothérapeute, sauf s’il souhaite la présence du parent.

En tant qu'hypnothérapeute mon rôle est de vous guider à l'intérieur de vos mécanismes inconscients pour y enlever le grain de sable qui vous bloque et vous aider à construire de nouveaux choix de comportement plus utiles pour vous.

Je veille à travailler dans un respect mutuel, avec authenticité et en toute confidentialité. Je vous invite à lire la partie « Déontologie » qui résume clairement les valeurs sur lesquelles je fonde l’exercice de ma profession.
Par ailleurs, l’hypnose est une thérapie complémentaire : elle n’a pas vocation à remplacer un suivi médical. Je suis psychopraticienne en hypnose, je ne suis ni médecin ni psychiatre. Seul un médecin est habilité à poser un diagnostic et à prescrire/modifier tout traitement médical.

Si vous êtes professionnel de santé et que vous souhaitez échanger sur les possibilités d’accompagnement d’un patient, je reste disponible pour répondre à vos questions.
Je reste convaincue que le travail pluridisciplinaire est un atout pour le bien-être de tous.



Adhérente au Syndicat National des Hypnothérapeutes


Chaque personne est unique. Chaque problématique est singulière. Mon travail consiste à adapter chaque séance à votre personnalité et à votre objectif. Certaines séances se déroulent assis, d’autres debout ou en marchant. Il se peut que vous soyez surpris par la diversité des outils utilisés en hypnose.

Phase d’entretien :

Tranquillement installé dans un fauteuil, vous prendrez le temps de m’expliquer le motif de votre venue.
Assise en face de vous, je porterai toute mon attention sur le contenu de votre demande.
Il est essentiel d’avoir un objectif clair et s’il vous semble difficile de cerner seul la problématique, nous pourrons y travailler ensemble. Plus l’objectif sera précis, plus les résultats seront probants.


Phase de travail :

Ensuite, la séance d’hypnose à proprement parler peut débuter, et cela, dès le premier rendez-vous. Ma voix vous accompagne dans cet état hypnotique léger et agréable, où le travail d’apprentissage de l’inconscient se fait à l’aide de visualisations et de métaphores.
Simplement par l’intermédiaire de ma voix, en vous aidant à focaliser votre attention sur des points précis, un dialogue s’instaure avec votre inconscient.
Tout au long de la séance vous pourrez décider de m’écouter ou pas. Certaines personnes perçoivent des images ou des sensations, d’autres encore ont l’impression de faire “un rêve éveillé”.
Dans cet état agréable, où vous restez conscient de tout ce qui se passe, vous participez de façon active à la séance en visualisant mes suggestions et en laissant venir à vous certaines émotions nécessaires au travail, dans un climat de confiance. Tout au long de l’accompagnement, vous continuez d’entendre ma voix, et vous pouvez à tout moment interrompre l’expérience.
Cet état vous permet d’accéder aux ressources insoupçonnées de votre inconscient.
Ainsi c’est cette partie de vous, si imaginative, créatrice et bienveillante qui trouve et met en place les meilleures solutions pour vous-même.
Mon rôle est d’être le déclencheur et le facilitateur de votre propre auto-guérison, le vôtre est de vous investir.
L’hypnose n’étant pas de la magie mais un outil dont l’efficacité repose aussi sur le lien de confiance et sur votre détermination à réussir.


Phase de retour :

À la fin de la séance, vous quittez l’état de conscience modifié pour revenir à un état de conscience habituel. Vous êtes simplement plus calme et détendu, alors que le travail inconscient continue en vous.
Les séances suivantes, se déroulent en deux temps : un rapide temps d’échanges permettant de faire le point et de débriefer la période intervenue depuis le RDV précédent, puis la mise en état hypnotique.

Une séance dure en moyenne 1h30. La première séance est souvent un peu plus longue. Je vous conseille de prévoir deux heures pour être bien confortable au niveau du temps.
Clarifier avec soin et précision votre objectif est déterminant pour le travail sous Hypnose. Nous allons agir au niveau de l’inconscient ce qui est loin d’être anodin. Les changements qui vont s’opérer pendant et après la séance seront bien effectifs. Il s’agit de mesurer les implications et les conséquences de ces changements afin qu’ils correspondent exactement à ce que vous souhaitez.

Il est impossible de « prédire » le nombre de séances qui seront nécessaires pour dépasser la difficulté qui vous a amené à consulter. Beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte, dont entre autres, la qualité de votre implication et la force de votre motivation.
Comme vous le savez, l’Hypnose est un outil très puissant et efficace. Les résultats sont relativement rapides et tangibles. Cependant, ce n’est pas un tour de magie et cela ne signifie pas forcément « instantané » !
Parfois, une seule séance suffira. Dans ce cas, une deuxième séance est fortement conseillée afin de consolider les résultats et les inscrire dans la durée.
Dans la grande majorité des motifs de rendez-vous, il est nécessaire de compter au moins 2 séances.

En moyenne, un accompagnement par l’hypnothérapie se situe entre 3 et 5 séances d’hypnose, chacune d’entre elles espacées de 4 semaines à 1 mois, pour laisser le temps à votre inconscient d’effectuer les changements qui lui sont nécessaires.

Soyez prêts à accepter de vous donner plusieurs séances pour changer même si cela ne sera pas forcément nécessaire.

Les séances se concluront invariablement par un temps de retour qui vous permettra de reprendre pied avec la réalité. À la sortie d’une séance d’hypnose, votre état est variable selon votre personnalité et le travail effectué en séance : certains se sentent en pleine forme, d’autres la tête dans les étoiles… Quoiqu’il en soit, tout le monde peut reprendre ses activités quotidiennes après la séance.
Pour terminer, nous déciderons des suites à donner à notre collaboration, en fixant un prochain RDV …etc.
La qualité du suivi des personnes que j’accompagne par l’hypnose est une valeur importante à mes yeux. Mon objectif est que les changements opérés soient conformes à vos attentes et se déroulent de manière confortable. Aussi, sentez-vous libre de me contacter par mail ou par téléphone si vous en éprouvez le besoin.

Si vous désirez en connaître davantage sur la dépendance au tabac et comment votre arrêt du tabac va se passer grâce à l'hypnose, je vous laisse lire la suite !
Les méfaits du tabac : Plusieurs études ont démontré qu’une cigarette renferme près de 4000 produits chimiques dont une grande partie est cancérigène, nicotine certes mais aussi plein d'autres...
Vous pouvez voir ci-dessous les principaux.


Au vu de ces nombreuses substances nocives, entrant dans la composition d'une cigarette, nous savons clairement que fumer ne rime pas avec bonne santé... N'avez-vous jamais vu cette expérience où une machine simule l'absorption de tabac à travers un mouchoir blanc, le mouchoir devenant noir de nicotine, ce qui démontre clairement qu'à chaque cigarette les poumons s’encrassent. Et à long terme ?...
Sachant cela, nous pourrions nous dire qu’en considérant les méfaits de la cigarette et souhaitant préserver notre santé, il serait plutôt facile d’arrêter de fumer...
Or il n’en est rien. Vous vous en êtes aperçu et c’est normal. Nous allons voir pourquoi.

Une première chose importante, arrêtez de vous culpabiliser, car cela ajoute du négatif à votre mal être de ne pas réussir à arrêter de fumer…
Si votre décision a été prise, que vous souhaitez dire stop au tabac, je peux vous aider grâce à un des outils des plus spectaculaires pour adopter un nouveau comportement, l’hypnose.

L’hypnose, qui est un état modifié de conscience permet d’aller au contact de votre inconscient, lieu de « résidence » de toutes les habitudes, des comportements routiniers, et donc des processus que l’on pourrait qualifier de « plus forts que soi », car cela est vraiment ancré comme un programme.
D’où la nécessité de retourner dans l’inconscient pour simplement expliquer à celui-ci qu’il n’y a plus d’utilité à fumer, que le plaisir à arrêter (et les personnes que je reçois parlent souvent de libération par rapport au tabac et à la cigarette) est plus fort que des petits plaisirs ponctuels.
D’autant plus que votre inconscient est peut-être resté sur un ancien conditionnement. Quand vous avez commencé à fumer, certes les premières cigarettes n’étaient pas des plus fameuses mais il y avait une bonne raison de persévérer, faire comme les autres, adhérer à un groupe, se sentir grand, plaisir du geste qui donne de la confiance, plaisir de braver l’interdit si cela était avant la majorité…

Parfois la gestion du stress a été associé à la cigarette mais c’est purement psychologique, scientifiquement parlant, le tabac stresse...
Votre inconscient en est resté là car on ne lui a tout simplement pas expliqué d’autres façon de considérer la relation avec le tabac et qu’il est possible d’arrêter simplement et définitivement.
Cela est donc un des éléments que nous aborderons lors d’une séance d’hypnose anti-tabac.

D’autre part, les personnes souhaitant arrêter définitivement de fumer, ont des peurs, peur de perdre une amie comme souvent l’on me dit, peur d’abandonner le geste qui fait un peu partie d’elles, peur de perdre le plaisir d’allier la cigarette à l’alcool lors d’une soirée, ou celle en même temps que le café du matin … car l’inconscient a fait des liens entre différentes choses. Nous agirons aussi dans ce sens, défaire des liens et en créer d’autres plus positifs allant dans le sens qu’arrêter de fumer, par l’hypnose sera plus de confort sur plein de points. Dans ces peurs il y a également les peurs liées au sevrage tabagique, peur, d’avoir encore envie de fumer malgré la séance, peur de l’abstinence, de prendre du poids, de grossir vraiment, peur d’une rechute…. Et évidemment nous en parleront et nous agirons dans le sens qu’il n’y aura pas d’effets secondaires sur la résolution de cette dépendance. Non, vous n’aurez plus envie de fumer, l’hypnose pour arrêter de fumer fonctionne vraiment.
D’ailleurs, c’est l’une des méthodes les plus efficaces pour aider à arrêter de fumer et graver dans votre esprit qu’aucune envie de fumer ne subsiste.

Imaginez-vous, vous libéré du tabac ?


Si vous souhaitez arrêter la cigarette, lisez la suite ...


L’hypnose et l’hypnothérapie ne sont pas des disciplines en soi, mais des méthodes complétant les approches propres à une profession basée sur des relations d’aides ou de développement personnel. Ce qui explique que pour résoudre un problème de santé, il est important de consulter avant tout un professionnel de santé qui choisira les méthodes les plus appropriés (dont l’hypnose fait partie) pour aider à résoudre la difficulté que vous présentez.
Pour que le processus suive son cours, vous devez absolument être volontaire et faire confiance à la personne qui vous 'hypnotise. Toute consigne qui choquerait vos valeurs serait immédiatement refusée et vous sortirait de la transe hypnotique. On ne peut donc pas « contrôler » vos facultés mentales. On ne peut que vous « faciliter » l'accès à un état naturel propice à l’accomplissement d’un travail psychologique ou psychophysiologique.
Le praticien d'hypnose préserve la vie privée des personnes qui le consultent en garantissant le respect du secret professionnel. Il prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l'anonymat des personnes qui le consultent ou qui l'ont consulté. Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une personne donnant des soins au client, le praticien d'hypnose ne peut partager les informations dont il dispose qu'avec l'accord du client.
L'hypnothérapeute est garant de ses qualifications qui définissent ses propres limites, compte tenu de ses formations et refuse toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences nécessaires.

Tout au long de ma carrière professionnelle je me suis engagée auprès de publics très différents, dans différents domaines :
  • Le handicap physique et mental
  • Le domaine de l’insertion socio-professionnelle
  • La comptabilité d’entreprise
  • Le suivi de travailleurs indépendants précaires …etc.

Très tôt j’ai la curiosité du parcours des autres et me retrouve très naturellement à les écouter, les aider à booster leur carrière, à gérer leurs comportements, les aider à surmonter diverses difficultés de vie …etc.
Mon parcours professionnel m’a amené à découvrir la PNL (Programmation Neuro Linguistique) et c’est à la suite de problèmes de santé, de ceux qui bousculent les schémas et obligent à se remettre totalement en question, que j’ai découverts l’Hypnothérapie.
J'intègre alors une formation d’hypnothérapeute. L’Hypnose est venue tard dans mon chemin de vie. Un peu comme si j’avais dû apprendre et pratiquer bien d’autres disciplines pour vous offrir aujourd’hui un accompagnement hypnotique de qualité.

Je me suis formée auprès de l’Institut Centre France d’Hypnose Ericksonienne (ICFHE).

Je suis titulaire du diplôme de Maître Praticienne en Hypnose Ericksonienne

Je souscris au code de déontologie et à la charte éthique du Syndicat National des Hypnothérapeutes.
Confidentialité et discrétion sont une évidence.


L’hypnose existe et se perd depuis la nuit des temps. En effet les phénomènes hypnotiques semblent avoir toujours existé. On les retrace dans les anciennes civilisations comme celle des Sumériens, des druides, dans les techniques millénaires du yoga et de la méditation orientale. À ses débuts, l’hypnose fut pratiquée sous différentes formes où elle était étroitement associée à la magie et à la religion : de la Chine à l’Inde en passant par l’Egypte pharaonique, elle était au cœur de cérémonies magiques et religieuses. L'Egypte ancienne se servait de l'hypnose comme moyen thérapeutique,
Ce sont les papyrus en particulier, le papyrus Ebers, vieux de 3000 ans, qui nous révèlent les méthodes employées, identiques aux nôtres. Un papyrus trouvé par Georg contient la phrase « Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille ».
D'autres papyrus (an -3000) montrent des miroirs utilisés par des médecins probablement comme inducteurs hypnotiques pour réaliser des anesthésies ou analgésies. Certains documents égyptiens parlent de l'imposition des mains.
Les Grecs, quant à eux, désireux de guérir sous hypnose dormaient dans les temples et se soumettaient à toute une série de rituels (bains, ablutions, suggestions, médiums…)
Plusieurs documents datant des années 1400 révèlent que de nombreux moines, un père jésuite notamment, des médecins et chercheurs utilisèrent des méthodes apparentées à l’hypnose pour détendre, soulager et guérir.
Au Moyen-âge, toutefois, l’Église poursuivait et condamnait pour sorcellerie ceux qui pratiquaient l’hypnose sous une forme ou sous une autre. En définitive, nous pouvons dire que la définition et la pratique de l’hypnose se sont continuellement modifiées au cours du temps, selon les époques et les courants de pensée dominants.

Mesmer (1734- 1815)
Il est généralement admis que l'histoire de l'hypnose commence au XVIIIe siècle avec le médecin allemand Franz Anton Mesmer et le magnétisme animal, terme qu'il commence à utiliser à partir de 1773. Mesmer est le premier à avoir l'ambition de donner une interprétation enfin rationnelle à des phénomènes que l'on peut décrire sous le terme général de « transe » et qui, tels quels, semblent désigner l'irrationnel ou la magie.
Mesmer était persuadé que le corps humain, à l’image de l’univers, était imprégné d’un fluide magnétique invisible sur lequel il était possible d’agir.
Mesmer publiera son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal en 1779 avec le soutien de son premier converti important, le médecin Charles Deslon.
Les thèses principales de ce Mémoire sont les suivantes :
Un fluide physique subtil emplit l'univers, servant d'intermédiaire entre l'homme, la terre et les corps célestes et entre les hommes eux-mêmes.
La maladie résulte d'une mauvaise répartition de ce fluide dans le corps humain et la guérison revient à restaurer cet équilibre perdu.
Grâce à des techniques, ce fluide est susceptible d'être canalisé, emmagasiné et transmis à d'autres personnes, provoquant des « crises » chez les malades pour les guérir.
Selon Mesmer, le magnétisme animal est la capacité de tout homme à guérir son prochain grâce au fluide naturel que le magnétiseur serait capable d'accumuler et de retransmettre grâce à des « passes » dites « passes mesmériennes » sur tout le corps.

Le marquis Armand-Marc-Chastenet de Puységur (1751-1825)
Né en France en 1751, fut l’un des fidèles disciples de Mesmer. Il observe que les conduites d’agitation ne sont pas les seules observées pendant la transe et va mettre en évidence la capacité de certains sujets magnétisés à agir et à communiquer pendant l’état magnétique.
Il découvrit le magnétisme en soignant avec succès un jeune homme. Il fut le premier à communiquer avec son sujet et cette étape marqua le début de la suggestion. Il découvrit que les sujets sont apparemment de plus capables d’accéder à des capacités et des connaissances accrues. Cet état est désigné comme « sommeil lucide». Cette interaction verbale somnambule-magnétiseur inaugure la démarche psychothérapique

James Braid (1795-1860)
Ce médecin chirurgien écossais découvrit le magnétisme en assistant aux démonstrations d’un magnétiseur français nommé La Fontaine. Il se laissa convaincre très rapidement de la véracité des expériences de ce dernier.
Cependant, il refusa la théorie du fluide et suggéra, plus tard, une théorie basée sur la physiologie cérébrale. Pour Braid, l’hypnose est un état spécial du système nerveux provoqué par des moyens artificiels permettant de plonger le patient dans un état de sommeil artificiel, mais surtout de l’influencer à des fins curatives par la suggestion. Son mérite est d’avoir compris qu’hypnotiser relevait plus d’un savoir que d’un pouvoir et d’avoir démontré toute l’importance de la suggestion verbale.

Charcot (1867-1936), Ecole de la salpêtrière et Bernheim (1840-1919), Ecole de Nancy
Vers 1880, les neurologues de la Salpetrière, Richet en particulier, redécouvrent l’hypnose dans les cabarets de théâtre et notamment chez le célèbre Donato.
Charcot assiste à ses représentations et décide d’étudier les transes à sa consultation de l’hôpital.
Par sa définition de l’hystérie et sa célébrité, Charcot apporte à l’hypnose un regain d’intérêt, mais c’est surtout par la confrontation entre l’école de la Salpetrière avec Charcot et l’école de Nancy avec Bernheim, que le débat s’est enrichi.
Tandis que Charcot utilise l'hypnose dans une perspective expérimentale, notamment pour mieux comprendre les paralysies hystériques, Bernheim définit l'hypnose comme un simple sommeil produit par la suggestion et susceptible d'applications thérapeutiques. « Dormez, je le veux »
En 1884, Bernheim définit la suggestion comme l'influence provoquée par une idée suggérée et acceptée par le cerveau » puis en 1886 comme « une idée conçue par l'opérateur, saisie par l'hypnotisé et acceptée par son cerveau ». En 1903, Bernheim considère que l'on ne peut pas distinguer l'hypnose de la suggestibilité. Il abandonne progressivement l'hypnose formelle, soutenant que ses effets peuvent tout aussi bien être obtenus à l'état de veille par la suggestion, selon une méthode qu'il désigne du nom de « psychothérapie ».
En cela, il s'oppose à la définition de Charcot qui voit en l'hypnose un état pathologique propre aux hystériques. Charcot déclare que les symptômes hystériques sont dus à un « choc » traumatique provoquant une dissociation de la conscience et dont le souvenir, du fait même, reste inconscient ou subconscient. Il pose là les bases de la théorie « traumatico-dissociative » des névroses qui sera développée par Pierre Janet, Joseph Breuer et Sigmund Freud. Ces derniers, entre 1888 et 1889, entreprennent de « retrouver » sous hypnose les souvenirs traumatiques de leurs patients
Freud et l'hypnose (1856-1939)
En 1885, Freud bénéficie d'une bourse de voyage de la faculté de médecine de Vienne et passe quatre mois à la Salpêtrière avec Charcot
Il décide d'appliquer la méthode de Pierre Janet qui est parvenu à guérir des malades de leurs symptômes en retrouvant et désuggérant sous hypnose divers souvenirs traumatiques de leur enfance. Freud passe ensuite à la méthode cathartique de Joseph Breuer, utilisant l'hypnose pour faire revivre affectivement à ses patients des événements traumatiques oubliés.
Abandonnant l'hypnose en 1895, Freud trouve une limite dans son application du fait de la variabilité de la suggestibilité des patients.
En 1917, lors de la dix-neuvième conférence d'introduction à la psychanalyse, il déclare : « je suis en droit de dire que la psychanalyse proprement dite ne date que du jour où l'on a renoncé à avoir recours à l'hypnose ».
Freud a besoin d'élaborer sa propre théorie du psychisme ainsi que sa propre technique. Vingt-cinq ans après son abandon de l'hypnose, il déclara cependant :
" On ne surestimera jamais trop l'importance de l'hypnotisme pour le développement de la psychanalyse". Au point de vue théorique et thérapeutique, la psychanalyse gère l'héritage qu’elle a reçu de l’hypnotisme.
L'école française d’hypnose s'est progressivement éteinte, seul Émile Coué (et sa fameuse méthode) a poursuivi à sa manière la voie tracée par la suggestion.
En dépit de l'interdit freudien, de nombreux psychanalystes ont continué à s'intéresser à l'hypnose et à la pratiquer. Parmi ces derniers, on peut mentionner en particulier Sandor Ferenczi.

L'hypnose actuelle doit sa renaissance à Milton Erickson (1901-1980) qui l’a considérablement diversifié et enrichi. Au-delà des techniques, il a fait de l'hypnose un véritable art.
Psychiatre américain, Erickson était en proie à d’énormes handicaps physiques pendant presque toute sa vie. À 17 ans, il contracte la polio et il est si gravement paralysé que les médecins croyaient qu'il allait mourir. Pendant sa convalescence dans son lit, presque entièrement boiteux et incapable de parler, il devient très conscient de l'importance de la communication non verbale - le langage corporel, le ton de la voix, et de la façon dont les expressions non verbales contredisent souvent et directement les expressions verbales. Il commence également à avoir des souvenirs de l'activité musculaire de son propre corps. En se concentrant sur ces souvenirs, il commence à reprendre le contrôle des parties de son corps à tel point qu’il devient en mesure de parler et d'utiliser ses bras.
Il utilise donc très tôt cette pratique, qui s’appellera « l’autohypnose », comme un outil dans sa propre lutte contre cette paralysie motrice et sensorielle, qui l’amène à une grande conviction à propos des effets thérapeutiques de la suggestion et de l’hypnose. Son expérience personnelle et sa pratique, vont permettre à Milton Erickson de renouveler complètement la façon d’utiliser l’hypnose. Erickson décide de mener des recherches approfondies sur la suggestion et l'hypnose, d'abord comme étudiant à l'Université du Wisconsin, et plus tard au cours de sa formation médicale. À la fin des années 1930, le Dr Erickson est reconnu pour son travail en hypnose et renommé dans les milieux psychiatriques.
Malgré la douleur physique intense et presque constante, la perte progressive de la mobilité qui le confine dans un fauteuil roulant dans ses dernières années, le Dr Erickson reste prodigieusement actif. Sa carrière a duré plus de 50 ans.
En 1957, lui et plusieurs de ses collègues ont fondé « l'American Society of Clinical Hypnosis » dont le Dr Erickson fut le président. Il créa également « l'American Journal of Clinical Hypnosis » dont il fut le rédacteur en chef pendant 10 ans.
Pendant les années 1950 et 60, Erickson a publié abondamment, voyagé et donné de nombreuses conférences, tant dans son pays qu'à l'étranger. Il a continué à mener des recherches tout en étant un thérapeute très demandé.
Dans les années 1970, limité à son domicile par son état de santé, Erickson organise quotidiennement des séminaires d'enseignement pour les professionnels et continue à recevoir des patients.